top of page

L'Alambic

Alambic est un projet qui n’a pas pour ambition d’enrayer le quasi-monopole des groupes pétroliers tels que le géant français Total. C’est un projet qui s’apparente d’avantage à une possible transition et un changement à notre mode de consommation actuel.

 

Il offre une autonomie relative aux consommateurs qui souhaitent faire eux-mêmes la production d’essence chez soi. L’idéal serait que le modèle de la machine ainsi que ses plans soient open source et que les utilisateurs puissent se construire eux-mêmes leur terminal. Mon rôle en tant que designer était d’offrir un choix, une possibilité de montrer aux gens que nous pouvons à notre échelle court-circuiter les grands spécialistes de la prise d’otages financière. Ce modèle ne pourra pas être industrialisé, puisqu’illégal, mais il peut ouvrir la voie à une réflexion, et donner à des particuliers l’idée de créer différemment...

 

Deux types d’utilisations sont possibles en fonction de son lieu de vie. Pour un habitant d’une grande ville comme Paris, il sera plus facile d’aller s’approvisionner en huile «sale» chez les restaurateurs du coin, tandis que pour l’habitant de province, la proximité de ce type de restaurant est plus discutable, l’utilisateur pourrait alors s’approvisionner chez les agriculteurs de sa région, en huile pure. Une manière de soutenir l’activité locale. Nous pouvons également noter qu’en agglomération il est plus difficile d’avoir un garage ou un espace dédié à cette activité. Il serait envisageable, alors, de partir sur un système de partage de cette huile, grâce, pourquoi pas, à des bornes où les restaurateurs viendraient déposer leur huile sale. Cela leur éviterait de devoir payer une taxe en faisant appel à une société spécialisée en traitement des déchets polluants.

bottom of page